Je me prend à rêver, parfois, de ces cyberjunky de science-fiction, avec leurs électrodes plantées dans le crane en train de parcourir le dédales d'un monde electronique.
En l'occurence, je me trouve actuellement déconnecté de l'electrosphere composant mon milieu naturel et j'écris cet article avec un moyen bien plus conventionnel. Non pas un crayon et du papier, il ne faut pas exagérer, mais une application hors-ligne. Pas d'internet pour plusieurs heures, panne adsl locale... les techos sont en train d'y travailler.
A quel point suis-je, ou sommes-nous, différents de ces héros imaginaires qui trainent des pieds dès qu'il s'agit de faire quelque chose en "temps ralentis" (le monde réél).
Je ne pense pas être le seul a rêver d'écran tactile, de casque 3D et de gants virtuels, technologie déjà accessible, permettant une immersion poussée dans un metaverse global, tactile, en 3 dimensions ... et qui n'est qu'une étape vers une immersion totale future... éventuelle... telle que celle d'écrites dans certains livres.
Que deviendront nos avatars humains (du monde réel) quand cela arrivera ? Seront ils reduits aux fonctions primaires que sont l'alimentation en energie (nourriture, air, eau, ...), la déjection des matières non-assimilable par l'organisme (pipi, caca, popo !) et la reproduction ?
C'est peut être vendre mon âme au diable (la plupart des cyberjunky de la SF finissent lobotomisés la bave aux lèvres)... mais je suis candidat à l'expérience :)
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2 commentaires:
Ouh! C'est pas trop bon signe ce post qui éloigne du monde réel, bien qu'il donne un bel instant de lecture.
Cyber ou pas, 3D ou pas, tout ça ce sont des accessoires qui habillent inexorablement un humain autour. On ne peut pas l'abstraire, même lobotomisé, bavant: il reste l'enveloppe charnelle et parfois un bout de cerveau insoumis.
Je le souhaite, car tel que je lis le texte, cette velléité cybernétique est aux portes de l'obéissance, de la servilité, de l'oubli de soi: pourquoi ? 1 électro-encéphalogramme plat ornementé SciFi ?
C'est dur la vie: mais c'est vivant.
GK
Le défaut des sensations cyber, c'est qu'elles sont limitées par l'imagination des créateurs du programme. Au bout d'un temps, tous les connectés, nourris à la matrice de sensations limitées, deviendraient semblables, formattés. De plus, l'absence de dynamisme dans les stimulis les rendraient petit à petit amorphes. L'esprit a besoin de nourriture riche et variée pour continuer à exister. Il est infiniment plus puissant que n'importe quel ordinateur. le limiter à un ordinateur serait l'enfermer dans une petite pièce beaucoup trop étroite, j'imagine un adulte dans une boite ne pouvant contenir qu'un insecte. Lobotomisé, un peu d'écume au lèvres.
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